Plus le nombre de cas de troubles mentaux s’accroit plus nous assistons à une stigmatisation des malades par l’entourage et le refus par ignorance de rechercher les soins de santé aux patients car les familles ou l’entourage du malade a tendance à penser surtout à une possession par les démons ou à l’ensorcellement si ce n’est pas la folie qui est avancée. Ceci porte préjudice a la sante par le retard ou refus de consultation,

Pour les malades exerçant des fonctions formelles et informelles, s’ils ne perdent pas définitivement  leur emploi, ils se voient refuser l’accès aux d’emploi. Jusqu’aujourd’hui, il n’y pas de loi spécifique du gouvernement du Burundi en matière de droits humain dans le domaine de la santé mentale.

Pour avoir cette loi ou code de santé mentale, il a fallu chercher les services d’un expert consultant pour faciliter l’élaboration de ce texte pour ne pas être en déphasage avec la loi. Psychologues sans Vacances représentée par son directeur exécutif Alain Joseph Hatungimana   a  eu l’honneur de faire partie de la commission de validation du code de la santé mentale au Burundi.